Les Folles Aventures de M.Smith - Planches
Voici les planches de "Les Folles Aventures de M.Smith", mon tout nouveau manga ! Vous découvrirez comment j'ai eu l'idée de ce manga dans l'article 7 du magazine Balibar Heroes : "Les Folles Aventures de M.Smith : Une idée géniale !" Bonne lecture ! Si un dessinateur est intéressé, envoyez-moi un commentaire sur la page "Scénarios et Dessinateurs" en haut à droite du blog !
Les Folles Aventures de M.Smith
PREMIERE PARTIE : MADEMOISELLE CUCKER
Planche 1 :
On voit une maison de loin. Il y a marqué « Manoir du Bordering » sur la plaque de la porte. Il y a un paillasson en bas de la porte avec un courrier composé d'un colis et d'un journal. Une grosse femme ouvre la porte. Elle a une verrue sur le nez, et un habit de femme de ménage. Elle ramasse le courrier sur le paillasson de la porte.
Femme : Voilà le courrier, Môssieur !
Voix : Mettez-le sur la table du salon, mademoiselle Cucker, j'arrive !
La grosse femme (mademoiselle Cucker) entre et ferme la porte derrière elle. Elle traverse le couloir et entre dans le salon.
Planche 2 :
Mademoiselle Cucker s'approche de la table et pose le journal sur la table. Elle garde le colis dans sa main et regarde l'adresse.
Mademoiselle Cucker (elle pense) : Château de Canonsi. Trois semaines que Môssieur reçoit des colis de là-bas. Je me demande quels trafics y sont en train de me faire... Et voilà Môssieur qui envoie un colis au Château de Canonsi, et voilà le Château de Canonsi qui envoie un colis à Môssieur. Grrmbl...
Voix : S'il y a un colis, surtout, ne l'ouvrez pas, mademoiselle Cucker !
Mademoiselle Cucker (elle pense) : Pfff, l'est ben méfiant, le Môssieur. Pensait que j'allais ouvrir le colis, le Môssieur. Mais je suis pas une voleuse, moi, mon petit Môssieur ! Je suis pas une curieuse non plus ! Je cherche pas les embrouilles, moi, Môssieur !
Mademoiselle Cucker s'apprête à remettre le colis sur la table, puis elle le reprend.
Mademoiselle Cucker (elle pense) : Non, Môssieur, je cherche pas les embrouilles, Môssieur !... Mais y a pas d'embrouilles là-dedans, pas vrai, Môssieur ? Y a pas d'embrouilles là-dedans...
Planche 3 :
Mademoiselle Cucker cache le colis sous sa veste et retourne dans le couloir.
Mademoiselle Cucker (elle pense) : Non, je cherche pas d'embrouilles, moi, Môssieur... Je cherche pas d'embrouilles...
Elle arrive près de deux portes, chacune de chaque côté du couloir. Sur une, il y a marqué « Chambre du Comte » et sur l'autre, il y a marqué « Chambre de Mlle Cucker ». Elle regarde celle du comte.
Mademoiselle Cucker (elle pense) : Je suis désolée, moi, Môssieur, mais j'ai plus rien à vivre, alors autant en profiter pour regarder un peu ce que vous me cachez depuis pas mal de temps...
Planche 4 :
Mademoiselle Cucker s'assied sur son lit et sort le colis de sa veste. Elle commence à l'ouvrir puis entend des bruits de pas dans le couloir.
Mademoiselle Cucker (elle pense) : Oh nom d'une chiotte ! C'est Môssieur qu'arrive ! Je suis désolée, Môssieur, je voulais pas !!!
Mademoiselle Cucker cache le colis derrière son dos. Les bruits de pas deviennent de moins en moins forts, puis ils disparaissent.
Planche 5 :
Mademoiselle Cucker (elle pense) : Ouf ! L'est parti ! Bon, découvrons un peu ce qu'il nous a caché là...
Mademoiselle Cucker ouvre le colis. Il y a encore du papier carton.
Mademoiselle Cucker (elle pense) : C'est pas vrai, mais y a combien d'emballages dans ce colis ? Je déteste les colis avec trop d'emballages...
Mademoiselle Cucker finit par enlever tous les emballages. Elle crie soudainement, recule et tombe de son lit. Elle va se cacher derrière une armoire.
Mademoiselle Cucker (elle pense) : Nom d'une chiotte, nom d'une chiotte, nom d'une chiotte... Une arme ! Une arme à feu, nom d'une chiotte ! Qu'est-ce que je fais, moi ?! Mais non, je cherche pas d'embrouilles, moi, Môssieur ! Qu'est-ce que vous m'avez refilé là, à moi, Môssieur ?!
Planche 6 :
Voix : Mademoiselle Cucker ? Le facteur ne vous a pas donné de colis ?
Mademoiselle Cucker (elle pense) : C'est pas vrai ! Il le cherche ! Qu'est-ce que je fais, moi ?! Bon, je me calme, je me calme... Je souffle... Pfouuuuuuuh...
Mademoiselle Cucker : Non, Môssieur le Comte, pas de colis aujourd'hui !
Voix : Ah... D'accord ! Merci quand même !
Mademoiselle Cucker retourne sur son lit et regarde le pistolet.
Mademoiselle Cucker (elle pense) : Je reste calme, je reste calme... Je souffle... Pfouuuuuuuh... Bon, réfléchissons. Je... Je vais dénoncer Môssieur le Comte ! Au moins, il apprendra à bien se tenir en prison ! Non... Non, sûrement pas ! Môssieur a toujours été gentil avec moi... Il m'a même offert sa chambre d'amis, et a fait construire une plaque sur la porte avec marqué dessus « Chambre de Mlle Cucker » !
Planche 7 :
Mademoiselle Cucker (elle pense) : Oh, l'est gentil, Môssieur le Comte, l'est gentil... Mais pourquoi qu'il est un assassin, ce gentil Môssieur ? Qu'est-ce que je vais faire, moi ? Bon, je sais ! Je vais remettre l'arme dans le colis, avec tout les emballages... Et je vais remettre le colis devant la porte, comme ça Môssieur le Comte croira que c'est le colis de demain, ou qu'il est arrivé en retard ! Moi, je redeviendrai une femme qui ne sait rien comme avant, et Môssieur le Comte, lui, il... Non, je ne peux pas le laisser continuer ses trafics ! Môssieur a un bon coeur, et je ne peux pas le laisser se faire avoir par les armes et les crimes ! Je vais essayer de le sortir de ce pétrin ! Nom d'une chiotte ! Mais moi aussi, je suis dans le pétrin, maintenant ! Oh c'est pas vrai, oh c'est pas vrai, oh c'est pas vrai, je suis fichue, j'ai plus de vie, j'ai plus de carrière... Je suis fichue ! Bon, je reste calme, je reste calme ! Et je souffle... Pfouuuuuuuh... C'est bon, je suis calmée. Bon, c'est décidé : je vais aider Môssieur le Comte ! Il m'a engagé et a été gentil avec moi, alors c'est à moi de l'aider maintenant ! C'est le moment pour la famille Cucker de sauver quelqu'un !
Planche 8 :
Mademoiselle Cucker cache le pistolet dans une de ses armoires et sort de sa chambre. Elle se dirige vers la chambre du comte, et regarde par la serrure.
Planche 9 :
Il n'y a personne dans la chambre du comte, alors Mademoiselle Cucker entre et ferme la porte. Elle attrape la clé et ferme la porte à clé. Elle regarde autour d'elle et commence ses fouilles. Elle ouvre des tiroirs. Dans le premier, elle trouve des habits, dans le deuxième une collection de montres.
Mademoiselle Cucker (elle pense) : Dire que si j'étais la femme de Môssieur, je pourrais hériter de toutes ces pendules miniatures...
Dans le troisième tiroir, elle trouve des vieux caleçons avec des rayures. Elle ouvre le quatrième tiroir mais on ne voit pas ce qu'il y a à l'intérieur.
Mademoiselle Cucker (elle pense) : Nom d'une chiotte ! Des dizaines de... Des dizaines de... Nom d'une chiotte !!!
Planche 10 :
Dans le tiroir, il y a plein de pistolets en tous genres.
Mademoiselle Cucker (elle pense) : Mais... Mais j'ai compris ! Ouf, je suis soulagée ! J'ai vraiment cru que Môssieur était un assassin ! Quand je pense que ce n'était qu'une collection de... Nom d'une chiotte ! Il collectionne les armes à feu ! Ce n'est peut-être pas un criminel, mais c'est un sacré type !
Elle se retourne alors. Devant elle, il y a le comte, habillé tout en noir, un chapeau long et noir comme celui d'un magicien, une cravate, noire elle aussi, seul le pull en dessous de la veste est blanc. Même le pantalon est noir. Il porte un monocle, et il n'a pas de barbe. Il tient un pistolet au bout de son bras qu'il tend vers Mademoiselle Cucker.
Comte : Que faites-vous dans ma chambre, Mademoiselle Cucker ?
Mademoiselle Cucker : Môssieur le Comte ! Je suis désolée, Môssieur, je... J'ai découvert une arme à feu dans votre colis et... Ne tirez pas, Môssieur !
Comte : Alors j'ai bien reçu un colis. Je n'aime pas les gens qui mentent, Mademoiselle Cucker...
Le comte charge le pistolet. Il s'apprête à tirer. On voit du noir, avec une bulle qui montre un coup de feu qui retentit.
FIN DE LA PREMIERE PARTIE.
DEUXIEME PARTIE : LE COMTE DU BORDERING
Planche 11 :
On voit la femme qui est assise par terre, les mains sur les oreilles, et le comte qui est debout devant elle.
Comte : Ha Ha Ha ! Mademoiselle Cucker, il va falloir apprendre à vous défendre ! Vous asseoir sur le sol comme ça ne vous fera pas éviter la mort !
Mademoiselle Cucker enlève les mains de ses oreilles et lève la tête vers le comte.
Mademoiselle Cucker : Môssieur le Comte ? Vous n'avez pas tiré ?
Comte : Si, en effet, j'ai tiré ! Mais j'ai tiré à blanc ! Ha Ha Ha !
Mademoiselle Cucker : Mais enfin, Môssieur, que faites-vous avec toutes ces armes dans votre tiroir ? Les armes sont dangereuses, nom d'une chiotte, Môssieur !
Planche 12 :
Comte : N'utilisez pas cette vulgaire expression en ma présence, s'il-vous-plaît, mademoiselle Cucker. Ces armes sont comme des jouets, elles ne sont pas dangereuses ! De plus, je n'ai même pas de munitions, je les ai mises là simplement pour ma nouvelle collection !
Mademoiselle Cucker se relève.
Mademoiselle Cucker : Votre nouvelle collection ?! Mais pourquoi collectionnez-vous les armes à feu, nom d'une chi... Euh, je veux dire, nom d'un caramel à la verveine ?
Comte : Eh bien, je dois vous avouer que c'est un plaisir personnel ! Je ne peux vivre sans toutes mes collections ! Que ferai-je si elles n'étaient plus là ?
Mademoiselle Cucker : Mais enfin, Môssieur le Comte, vous m'avez moi, votre fidèle domestique !
Planche 13 :
Comte : En effet, vous m'êtes d'une aide précieuse, mademoiselle Cucker, mais nous ne pouvons pas comparer un être humain et des objets, ce serait complètement absurde !
Mademoiselle Cucker : Oui, bien sûr, vous avez raison, Môssieur le Comte... Mais qui donc vous envoie toutes ces armes qui forment une de vos collections ?
Comte : Un autre collectionneur ! Il se nomme M.Simonier, mais il est connu sous le nom de « Comte de Canonsi ». Comme ses collections envahissaient sa grande demeure, il a décidé de vendre toutes ses armes ! Avec toute ma fortune, je ne risquais pas de me ruiner à cause de quelques « pistolets » !
Mademoiselle Cucker : Mais avez-vous déjà rencontré ce mystérieux comte, Môssieur ? Qui sait, il peut être dangereux !
Comte : Non, en effet, je ne l'ai jamais rencontré. Lorsque je traînais en ville, j'ai découvert cette annonce « Vente d'objets divers, pour plus d'informations, envoyer une lettre au Château de Canonsi », et cela m'a tout de suite intéressé. J'ai donc envoyé une lettre au Comte de Canonsi, et nous avons entamé notre discussion par correspondance. Puis il a commencé à m'envoyer la collection donc il me parlait. Je fus étonné lorsque je découvris des armes à feu, et j'hésitai un instant à renvoyer le colis. Mais je finis par céder, et j'ai donc commencé une nouvelle collection !
Planche 14 :
Mademoiselle Cucker (elle pense) : Il est complètement toqué, Môssieur le Comte ! Acheter des armes à feu à cause d'une simple passion pour les camelotes ! Moi qui pensait qu'il était tout sauf un fou, je commence à me rendre compte qu'il est tout sauf un type normal !
Mademoiselle Cucker : Mais ça s'appelle du trafic, ça, Môssieur le Comte ! Et que ferons-nous lorsque la milice découvrira votre secret ?
Comte : Je me dénoncerai, et vous resterez tranquille !
Mademoiselle Cucker : Mais je ne veux pas que vous vous dénonciez, moi, Môssieur ! Qu'est-ce que je vais faire sans vie ni métier ? Je vais pas me mettre à mendier, enfin, Môssieur ! Je veux rester travailler ici !
Planche 15 :
Comte : Je le sais bien, mademoiselle Cucker, mais je vous assure que vous ne risquez rien ! En revanche, si je me fait arrêter, je crains que le Manoir du Bordering soit vendu à quelqu'un d'autre... Et si cela arrive, la famille Bordering, dont je suis le 399ème fils, sera déshonorée...
Mademoiselle Cucker se retourne et regarde dans le tiroir des pistolets. Elle se retourne alors brusquement vers le comte.
Mademoiselle Cucker : Ne vous inquiétez, Môssieur le Comte, si vous avez des problèmes, je vous aiderai !
Comte : Vous êtes gentille, mademoiselle Cucker, et je vous respecte. Je vous remercie beaucoup de vouloir m'aider. Bon, à présent, reprenons notre vie normalement, et faisons comme si rien ne s'était passé !
Mademoiselle Cucker : Bonne idée ! Je vais préparer le repas, Môssieur le Comte !
Comte : Je vous en prie, mademoiselle Cucker !
Planche 16 :
Mademoiselle Cucker sort de la chambre. Le comte se tourne vers une photo sur laquelle on voit un homme, une femme, un petit garçon et une petite fille, habillés comme une famille riche.
Comte (il pense) : Sarah, ma chère... Vous me manquez beaucoup...
Planche 17 :
Mademoiselle Cucker prépare le repas. Elle mélange une soupe puis pose la cuillère pour mélanger sur la table à manger. Elle retourne dans le couloir et entre dans sa chambre.
Planche 18 :
Mademoiselle Cucker s'assoit sur son lit. Quelqu'un frappe à la porte.
Mademoiselle Cucker : Entrez !
Le comte entre.
Comte : Je suis désolé de vous déranger, mademoiselle Cucker, mais où avez-vous caché l'arme que j'ai reçue aujourd'hui ?
Mademoiselle Cucker : Oh, oui, je suis désolée, Môssieur le Comte ! Elle est dans le premier tiroir sur l'armoire à votre gauche.
Planche 19 :
Le comte fouille dans le tiroir puis en ressort son pistolet.
Comte : Merci, mademoiselle Cucker, et à tout à l'heure !
Le comte sort et referme la porte derrière lui. Mademoiselle Cucker sort alors le carton du colis dans lequel était enfermé le pistolet. Elle regarde l'étiquette sur laquelle est écrit le nom de l'expéditeur.
Mademoiselle Cucker (elle pense) : Château de Canonsi, Village de San Tiran... Je me demande si ce château existe vraiment... Et si ce Comte de Canonsi était un criminel ? Je devrais peut-être mener mon enquête pour aider Môssieur le Comte à se sortir du pétrin dans lequel il s'est fourré ! Bon, c'est décidé : demain, je pars pour le village de San Tiran pour rencontrer ce mystérieux comte !
Planche 20 :
On voit le Manoir du Bordering de loin, avec la campagne autour. Cette image est sur toute la page.
FIN DE LA DEUXIEME PARTIE.
A SUIVRE DANS LA TROISIEME PARTIE : « LE COMTE DE CANONSI »
Mademoiselle Cucker va rencontrer le mystérieux Comte de Canonsi... Dans un étrange état de santé !!!
Si vous êtes dessinateur et que le scénario vous intéresse, envoyez un commentaire sur l'article !!!